sábado, 5 de junho de 2010

A Cidade do Porto, Eu e a Denise

«Efectivamente, a missão da arquitectura consiste em justapor ao espírito já existente, quer dizer ao homem ou às imagens de deuses por ele formadas e dele tendo recebido uma existência objectiva, a natureza exterior como um envolvimento através do qual a arte tem colhido no espírito os elementos que lhe permitem imprimir a este envolvimento um carácter de beleza; envolvimento que portanto não possui em si o seu próprio fim, mas o encontra no homem, com as suas necessidades e os seus fins, dimanando da vida da família, da vida do Estado, das necessidades do culto, etc., o que tira às construções toda a independência.» (G.W. Friedrich Hegel)
A Denise publicou outro post, intitulado Francisco: Eu, a Cidade e o Mundo, onde explicita melhor a sua teoria da imagem da cidade, recorrendo à poética do espaço de Gaston Bachelard para a funda-mentar: «Gaston Bachelard sublinha o poder da repercussão e da ressonância sentimentais na criação de novas realidades que medeiam o sujeito e aquilo que lhe é exterior. Estas novas realidades resultam da transformação a que as coisas se sujeitam pela percepção de cada um de nós. Assim, as coisas passam a ser imagens» (Denise). A fenomenologia da imaginação de Bachelard partilha alguns traços comuns com a fenomenologia da consciência antecipadora de Ernst Bloch: o recurso a Bachelard abre-nos a via para outra perspectiva da imagem da cidade - a cidade do sonho e do espaço imaginário. O Porto Fantasia é a cidade dos sonhos diurnos de um mundo melhor dos seus habitantes, gravados e esculpidos em pedra e na rocha, não só dos seus habitantes ilustres como Júlio Dinis, Sampaio Bruno e Agustina Bessa-Luís, mas também dos seus habitantes anónimos: a história cultural portuense pode e deve ser contemplada sub specie spei. Os sonhos diurnos dos portuenses gravados no granito são de tal modo contagiantes que não degeneraram em ilusões ocas. O optimismo militante dos portuenses funda-se num imenso e grandioso sonho comunitário, que os liberta do quietismo e que lhes outorga o seu lugar próprio à frente e na frente do processo do mundo, onde se produz o novo. O Porto como Pátria da Identidade seria o ultimum: o cumprimento pleno e consumado de todos os sonhos de um mundo melhor.
Como já analisei as temáticas do espaço noutros textos, vou citar um longo texto de Bloch - em francês e não em alemão - que aborda a fantasia arquitectónica e as suas utopias arquitectónicas, intimamente ligadas à fantasia geográfica e às utopias geográficas: a edificação do reino da liberdade define a utopia do espaço arquitectónico e esta utopia é, na sua qualidade própria, uma utopia geográfica, a utopia do paraíso terrestre. O Porto Monumental é uma confluência de estilos arquitectónicos, com predomínio do estilo que apaixonou Walter Benjamin e Ernst Bloch: o Barroco e o seu espaço projectado na utopia. Cada estilo arquitectónico sonha um mundo melhor: a utopia concreta - que os salva da ucronia - opera a transformação da esperança subjectiva em esperança comunitária: a docta spes que critica a ordem existente - caeterum censeo -, erguendo-se por cima dela para inventar novos possíveis a partir da obscuridade do momento vivido. Eis o texto de Ernst Bloch:
«Pour dresser le bilan, reste dès lors cette question: comment le foisonnement humain peut-il être reconstruit dans la limpidité? Comment l'ordre d'un cristal architectonique se laisse-t-il pénétrer de l'arbre véritable de la vie, de l'ornement humain? La synthèse entre les utopies architectoniques de l'Egypte d'une part, du gothique de l'autre est impossible, elle ne conduirait qu'aux chimères d'un travail ridicule d'épigone, pourtant il existe une troisième possibilité entièrement originale, qui ne s'est encore jamais manifestée, et qui dépasse la rigidité et l'exubérance en architecture tout comme dans l'architectonique sociale. Ce qui constitue la force du marxisme, n'est-ce pas qu'il place l'ordre tout à la fin, pour permettre au foisonnement humain de se développer dans l'espace qui lui revient? Les contenus qui s'offraient comme des possibilités opposées dans toutes les anciennes utopies sociales abstraites: liberté du sujet (More) ou édification de l'ordre (Campanella), ne font pas l'objet d'une synthèse dans le marxisme mais sont mis dans un rapport productif et ainsi disparaissent et réapparaissent au niveau d'une troisième possibilité: l'édification du règne de la liberté. Même vis-à-vis des ordres de la nature, la position du marxisme est bien éloignée de la représentation non dialectique et détachée du sujet, autrement dit de cette «intégration dans le cosmos»; la tendance concrète va au contraire dans le sens d'une humanisation de la nature. Dès lors l'agencement de l'espace d'une société sans classes pourra difficilement rester ce cristal abstrait appelé à contraster avec l'anarchie économique (qui aura disparu en tant que tell). Dans les anciens plans de villes déjà, chez Piranèse, chez Ledoux, se révèle ici et là l'intuition d'un espace entièrement nouveau, tout enkysté qu'il soit encore dans son enveloppe néoclassique, et qui laisse bien loin derrière elle la forme cristalline abstraite ou déshumanisée. L'art plastique et l'architecture non formalistes réalisés dans le verre aboutissent parfois aussi, comme nous l'avons remarqué, à une forme d'architecture, une forme d'espace inconnue qui s'y fait sentir, ainsi qu'à des courbes et des stéréométries étranges dans une expression en apparence cosmique, mais en réalité humain. Ici c'est l'anticipation humaine qui s'ébauche au sein même du cristal, peut-être par l'intermédiaire du cristal, mais de toute façon à travers lui; elle commence par une extraversion vers le cosmos, mais en opérant un retour sur elle-même pour découvrir les linéaments d'un foyer (Heimat). Dans son ensemble l'architecture est et reste la tentative de produire un foyer humain, partant de la simple recherche d'un toit pour aboutir à la manifestation d'un monde meilleur, traduit dans la proportion et l'ornement. D'aprés la définition vraire, et non seulement idéaliste de Hegel, l'architecture considère que sa mission est d'aménager la nature inorganique de tell manière qu'elle devienne parente de l'esprit, sous la forme d'un monde extérieur régi par l'art; l'esprit, c'est-à-dire le sujet humain, qui est lui-même encore en quête de ce qui peut être considéré comme lui étant apparenté, et qui dans les différentes sociétés qui se succédent ne cesse de construire d'autres angles, d'autres courbes, d'autres coupoles, d'autres tours faisant partie d'une terre concentrée sur l'homme. Ainsi l'utopie architectonique est-elle le début aussi bien que la fin d'une utopie elle-même... géographique, l'aboutissement de toute cette longue quête de la pierre précieuse sur une terre comparable à une mine, le terme des rêves de paradis terrestre. La grande architecture a toujours voulu offrir le spectacle direct d'une Arcadie construite, et de bien plus encore; et si elle n'a pas été dépourvue de côtés affligeants, si elle a comporté certains mystères tragiques, comme dans le gothique, ce n'était jamais que pour les élever et les amener à la grande et difficile harmonie. Elle est énorme la richesse tirée à partir de quelques éléments fondamentaux, énorme l'alternative que constituent un portique de Karnak et la Sainte-Chapelle de Paris, la représentation de notre Foyer pétrifié d'un côté, fait de matériaux ajourés et des flots de lumière de l'autre. Mais c'est l'enceinte protectrice, le Foyer édifié anticipativement que recherchent les épures d'un monde meilleur, en ce qui concerne leur exécution en architecture. La figure esthétique qui émerge ici, est une enceinte dans laquelle toutes les autres figures plastiques trouvent leur place et s'intègrent: les peintures au mur, les statuettes dans les niches. Cette enceinte fournit un foyer ou s'en rapproche: tous les grands édifices étaient à leur manière l'anticipation dans l'utopie d'un espace fait pour l'homme. Et l'humanum ainsi érigé et transposé en cet espace de forme rigoureusement significative est du point de vue de la mission qu'il représente, aussi bien passage de l'organique, de l'humain dans le cristal, que, surtout pénétration du cristallin par l'élan, l'humain et le foisonnement qui s'y déploient. Lorsque les conditions nécessaires à l'ordre de la liberté ne seront plus partielles, la voie enfin se rouvrira qui mène à lunité de la construction physique et de l'ornement organique, à l'ornement qui s'offrira comme un présent. Elle s'ouvrira réellement pour la première fois, sans que l'Egypte d'un côté, le gothique de l'autre, c'est-à-dire ce qui peut être qualifié de cristal et d'arbre de vie, doivent encore s'opposer l'un à l'autre, ou doivent être mêlés l'un à l'autre, ou soient convoités séparément. Le cristal est le cadre et même l'horizon du repos, mais l'ornement de l'arbre de vie humain est l'unique contenu réel de l'enceinte que forment ce repos et cette clarté. Le monde meilleur dont le grand style architectonique affiche les traits et qu'il reproduit en l'anticipant existe ainsi en dehors du mythe, en tant que mission réelle à accomplir, vivis ex lapidibus, édifié avec les pierres de la vie».
Do nosso encontro real aqui na Cidade Invicta resultaram cinco reflexões sobre a cidade: três da minha autoria - além desta última (5ª), leia aqui (1ª) e aqui (3ª) - e duas da autoria da Denise - leia aqui (2ª) e aqui (4ª). O nosso diálogo sobre a cidade gira em torno da imagem que cada um de nós constrói da cidade que habita e das cidades que visita real ou imaginariamente através de leituras. Como a Denise nomeou Bachelard e a sua poética do devaneio, tematizei neste texto outra imagem, precisamente aquela que foi trabalhada por Ernst Bloch: a cidade como imagem de sonho de um mundo melhor que permite talvez unificar todas as outras imagens da cidade, individuais e colectivas. O nosso diálogo não visa elaborar uma teoria geral da cidade, mas clarificar a imagem da cidade: a cidade sonhada pode ser o fio condutor dessa leitura mais abrangente da teoria da imagem da cidade. Kevin Lynch elaborou a primeira teoria sistemática da imagem da cidade, vendo-a não como algo em si mesmo, mas como objecto da percepção dos seus habitantes. Tal como uma obra arquitectónica, a cidade é uma construção em grande escala no espaço: cada habitante tem uma imagem da cidade impregnada de memórias e significações, mas essa imagem é parcial, fragmentária e envolvida em diversas outras referências: o que sugiro aqui é que a cidade sonhada é a única imagem integral da cidade, capaz de aglutinar as imagens parciais e de superar o funcionalismo utilitário subjacente às noções de presença do passado, hoje vivo e futuro preservado preconizadas por Lynch.
J Francisco Saraiva de Sousa

7 comentários:

J Francisco Saraiva de Sousa disse...

A foto é da Igreja de S. Francisco, claro no Porto. :)

J Francisco Saraiva de Sousa disse...

Estou a pensar escrever um post sobre sadismo, com o título Eu sou Mestre, mas ainda não decidi se vou analisar a minha dominação em meio virtual ou real ou ambos. na minha pesquisa decrevi essa experiência como a "minha fantasia": obedece-me mas não me toques.

Ah, os masoquistas preferem-me porque confiam em mim: eu sei quando os devo mandar parar - acabou a cera quente sobre o pénis e os testículos, liberta-os do aparelho, não enfies mais objectos perfurantes, etc.

J Francisco Saraiva de Sousa disse...

Mas a cena que me diverte é quando lhes coloco uma coleira no pescoço e os faço comportar-se como cães que sabem ladrar... É uma pausa que faço...

Aqui no Porto as sessões já são mistas, homens e mulheres de todas as orientações sexuais. Há outro sádico que é militar, mas consigo po-lo a obedecer-me. Afinal, eu só sou um pesquisador, nada mais: a cena é-me indiferente.

J Francisco Saraiva de Sousa disse...

O militar é de tal modo fetichista que ainda não compreendeu que a minha fantasia é um disfarce: quer fazer sexo comigo em privado. Bah... sexo entre dois sádicos: ainda vou pensar num fetiche para o anular. Talvez asfixia... e privação sensorial. Quem brinca comigo pode queimar-se...

J Francisco Saraiva de Sousa disse...

Sim, porque o meu sadismo é cerebral...

J Francisco Saraiva de Sousa disse...

Quero sistematizar uma teoria do Porto Fantasia, mas ainda estou prisioneiro da noção de tempo... :)

J Francisco Saraiva de Sousa disse...

E tb estou a pensar elaborar o conservadorismo como uma patologia que envolve a degradação da experiência temporal: a Direita é patologia temporal.